salam
Djanet
Située au sud-est de l’Algérie, l’oasis de Djanet n’est qu’à quelques
kilomètres de la frontière libyenne. Essentiellement peuplée de
Touareg, Djanet constitue un carrefour commercial important avec la
Libye et le Niger grâce à sa palmeraie. Elle produit évidemment des
dattes, mais aussi la plupart des légumes (pommes de terre, betteraves,
tomates...) et des fruits (olives, agrumes...) nécessaires à l'économie
locale.
Du nord au sud, la population de Djanet est répartie sur trois ksour.
Au nord, Azellouaz se dresse sur un piton rocheux. Plus au sud, sur la
rive gauche de l’oued, El Mihan, sa petite Casbah et son dédale de
ruelles et de maisons en ruine, s’accroche désespérément à une éminence
rocheuse. Sur la rive droite, Adjahil, étire au pied de la falaise ses
maisons entourées de verdure. Ici, on vit au rythme du désert, bien loin
du tempo effréné de la vie citadine.
Mais Djanet est connue à l’étranger, particulièrement en France, par
les amateurs de désert. Tout autour de l’oasis règne le Sahara. Chaque
hiver, ils sont plusieurs milliers à se rendre dans le Tassili n’Ajjer
pour découvrir le patrimoine rupestre du parc national ; dans l’erg
Admer où le randonneur ne peut rester indifférent aux superbes
enchevêtrements de dunes alezan ; dans l’oued d’Essendilène, théâtre du
roman de Frison-Roche ou encore dans la Tadrart, savant mélange de sable, de roches et de canyons immortalisé par les gravures rupestres.