demodulateur
عضو نشيط
- البلد/ المدينة :
- nosta'ALGERie
- العَمَــــــــــلْ :
- أعمال حرة
- المُسَــاهَمَـاتْ :
- 462
- نقاط التميز :
- 612
- التَـــسْجِيلْ :
- 04/12/2010
Quand une femme te parle,
Souris-lui mais ne lui répond pas.
Qui n'a rien dans son assiette,
Regarde au plat.
Les plus jolis oiseaux sont en cage.
Il n'y a point de rose de cent jours.
Il n'y a que les fous et les Européens qui voyagent !
Quand les cuisiniers se battent,
Tout se refroidit ou se brûle.
L'oeil le plus juste ne vaut pas la règle.
Avec le temps et la patience,
La feuille du mûrier devient satin.
Le fruit mûr tombe de lui même.
Qui a soif, rêve qu'il boit.
Qui est borgne , plaint les aveugles.
Qui est aveugle entend mal.
Bride de cheval ne va pas à un âne.
A chaque coffre sa clé,
On les ouvrira tous.
Prétendre contenter ses désirs par la possession,
C'est compter qu'on étouffera le feu avec de la paille.
On connaît le cheval en chemin,
Et le cavalier à l'auberge.
Agneau en peau de tigre,
Craint encore le loup.
Qui voit le ciel dans l'eau,
Voit les poissons sur les arbres.
Le plus gros brin de chanvre, ne saurait faire un câble.
Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.
Qui ne peut pas dormir, trouve son lit mal fait.
Lorsque l'on tombe, ce n'est pas le pied qui a tort.
Qui bat les buissons fait sortir les couleuvres.
N'attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.
Quand le peigne est trop fin, il arrache les cheveux.
Ce n'est pas faute de voir loin que l'on tombe.
Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.
Qui suit le villageois, ira au village.
Le boeuf mange la paille, et la souris le blé.
Oiseau qui chante n'a pas soif
Agneau qui bêle veut téter.
Il n'est si bon miroir que plus belle que soi.
Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Gagner un procès, c'est acquérir une poule en perdant une vache.
Les nuages passent mais la pluie reste.
Qui voit l'orage dans les nuées, ne sera pas mouillé.
Qui a dix lieues à faire doit compter neuf pour la moitié.
Vent arrière et beau temps, rapprochent les écueils.
Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.
Les plats du premier service sont toujours les plus chauds.
Fleuve paisible, rives fleuries.
Chien au chenil aboie à ses puces,
Chien qui chasse ne les sent pas.
Coeur gâté, bouche puante.
Le pied de la lampe est le moins éclairé.
Peu de paroles, peu d'affaires.
Qui a les main gelées, ne trouve pas l'écuelle trop chaude.
Qui donne du mauvais vin à ses hôtes,
Ne bois chez eux que du thé.
Qui se laisse donner, n'est pas bon à prendre.
La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.
Quand tout le monde a dîné,
Il n'y a plus de différence que dans les écots.
La porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte.
Qui élargit son coeur, rétrécit sa bouche.
Que de bons jours qui n'ont pas de bons soirs !
Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.
A femme hargneuse, mari brutal.
La gravité n'est que l'écorce de la sagesse,
Mais elle la conserve.
Qui boit sans soif fera diète malgré son appétit.
Dès qu'il s'agit d'argent ou de compte,
Finissez tout ou vous ne finirez rien.
Qui ne sait par où il est venu,
Ne saura par où s'en aller.
Qui bat le chien doit songer au maître.
Chaumière où l'on rit, vaut mieux que palais où l'on pleure.
Il n'y a point de soleil pour les aveugles, ni de tonnerre pour les sourds,
S'ils ne veulent pas croire les autres.
Chien qui relève la queue, méprise son ennemi
Tigre qui la baisse va le dévorer.
Plus le piédestal est beau, plus la statue doit l'être.
Mieux vaut mécontenter par cent refus,
Que de manquer une seule promesse.
Les réflexions qui descendent dans le coeur,
Mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde.
Quel est l'homme le plus insupportable ?
Celui qu'on a offensé et à qui l'on ne peut rien reprocher.
Le matin pluie et boue,
Le soir vent et poussière, demain chaud,
Voilà comme on voyage, même sans sortir de chez soi.
Mieux vaut essuyer la larme du paysan,
Que d'obtenir cent sourires du ministre.
Il n'y a de tache qu'en un endroit, et tout l'habit est gâté.
Il n'est de métal si dur que le feu n'amollisse,
Ni affaire si mauvaise que l'argent n'accommode.
C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.
La mémoire peut contrefaire l'esprit, mais non le suppléer :
Mille souvenirs ne donnent pas une pensée.
La mère la plus heur
La science est toujours utile,
On ne perd pas le temps employé à l'acquérir.
Les siècles où l'on a nié le plus de vérité,
Sont ceux où l'on a rêvé le plus de fables.
Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes,
La pharmacie n'y est pas une science.
Nul n'a si peur des revenants que qui ne croit pas aux esprits.
Plus le méchant est riche et honoré,
Plus l'extinction de sa race est assurée.
Plus les repentirs sont prompts,
Plus ils en épargnent d'inutiles.
Il en est du génie, du talent et de la science comme de la vertu:
Plus ils attirent les regards, plus ils menacent ruine.
Qui se craint lui-même,
N'a plus rien a craindre.
L'usage du monde conduit à la défiance,
La défiance mène aux soupçons,
Les soupçons mènent à la finesse,
La finesse à la méchanceté,
Et la méchanceté à tout.
Il faut être bien sage ou bien borné,
Pour ne rien changer à ses pensées.
La lance la plus émoussée, est celle dont la poignée est rompue.
Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.
Les âmes peuvent être plus nobles que le sang;
Témoin l'esclave qui disait:
"J'étoufferais mon fils sur le champ,"
"Si je soupçonnais qu'il dût ressembler à mon maître un instant".
Qui s'endort en médi,
Se réveille calomnié.
Il faut croire ses domestiques, et ne pas les écouter.
Qui connaît son coeur, se défie de ses yeux.
Qui médit de moi en secret, me craint;
Qui me loue en face me méprise.
Qui est embarrassé de son loisir, est toujours accablé d'affaires.
Les profits injustes sont comme la fausse monnaie;
Plus on en a, plus on risque.
Qui cède le haut du pavé, s'élargit le chemin.
Plus on approche de l'ennemi,
Plus les tigres de cour deviennent agneaux.
Les fautes les mieux reprises, sont celles dont on fait rougir par ses exemples.
Les tombeaux s'ouvrent à chaque instant,
Et se referment pour toujours.
Qui emprunte pour bâtir, bâtit pour vendre.
Qui ment trois fois, n'est pas cru une.
Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli.
Si les princes savaient parler,
Les femmes se taire,
Les courtisans dire ce qu'ils pensent,
Et les domestiques s'effacer,
Tout l'univers serait en paix.
La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.
Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.
Nul ne parle si hardiment d'un général qu'un goujat;
Ni d'un sage, qu'un étourdi.
On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut,
Que lorsqu'on veut cacher sa douleur.
C'est véritablement s'enrichir, que de s'ôter ses besoins.
Il faut faire vite ce qui ne presse pas,
Pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
Mieux vaut remplir ses greniers, que ses coffres.
Quand il y a du riz qui moisit dans la cuisine,
Il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.
Mieux vaut ne pas tirer un tigre, que de ne faire que le blesser.
Qu'est-ce qu'un sot qui a fait fortune ?
C'est un pourceau qui ne sait quoi faire de son lard.
Une réponse qui ne résout pas la difficulté,
En fait naître mille autres.
On ne jouit bien de toute sa sensibilité que par un amour innocent.
C'est s'aimer bien peu que de haïr quelqu'un;
Mais c'est haïr tout le monde , que de n'aimer que soi.
Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui;
Mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain.
Ce n'est pas le puits qui est trop profond;
Mais c'est la corde qui est trop courte.
Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons:
Pour un bon, dix mille mauvais.
Le mérite de ceux qui louent, fait le prix des louanges.
C'est se rendre le complice d'une impertinence, que d'en rire.
Qui peut panser sa plaie est à moitié guéri.
Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.
Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte.
Le secret le mieux gardé est celui qu'on garde pour soi.
Il en est de la cour comme de la mer:
Le vent qu'il fait y décide de tout.
Mieux vaut sauver un mourant que d'enterrer cent morts.
Qui a la vue courte doit regarder de près.
L'on craint d'autant moins les autres,
Qu'on se craint plus soi-même.
Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles,
Un homme studieux dérange sans cesse ses livres.
Qui change de couleur en voyant de l'or,
Changerait de geste s'il n'était pas vu.
Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts.
Il en est des lois comme des digues,
La brèche d'un seul endroit y rend tout le reste presque inutile.
On peut guérir d'un coup d'épée,
Mais guère d'un coup de langue.
La singularité n'est un mérite que pour ceux qui n'en on pas un autre.
Rien ne manque aux funérailles des riches,
Que des gens qui les regrettent.
Quand les chansons donnent de la célébrité,
La vertu n'en donne guère.
On n'a jamais tant besoin de son esprit que lorsqu'on a affaire à un sot.
Rien n'abrége la vie comme les pas perdus,
Les paroles oiseuses et les pensées inutiles.
La vie la plus heureuse finit avant la mort.
La plus courte vie a des siècles de douleur.
Laissez au peuple toute les ignorances qui ne le trompent pas.
Souris-lui mais ne lui répond pas.
Qui n'a rien dans son assiette,
Regarde au plat.
Les plus jolis oiseaux sont en cage.
Il n'y a point de rose de cent jours.
Il n'y a que les fous et les Européens qui voyagent !
Quand les cuisiniers se battent,
Tout se refroidit ou se brûle.
L'oeil le plus juste ne vaut pas la règle.
Avec le temps et la patience,
La feuille du mûrier devient satin.
Le fruit mûr tombe de lui même.
Qui a soif, rêve qu'il boit.
Qui est borgne , plaint les aveugles.
Qui est aveugle entend mal.
Bride de cheval ne va pas à un âne.
A chaque coffre sa clé,
On les ouvrira tous.
Prétendre contenter ses désirs par la possession,
C'est compter qu'on étouffera le feu avec de la paille.
On connaît le cheval en chemin,
Et le cavalier à l'auberge.
Agneau en peau de tigre,
Craint encore le loup.
Qui voit le ciel dans l'eau,
Voit les poissons sur les arbres.
Le plus gros brin de chanvre, ne saurait faire un câble.
Ce ne sont pas les puces des chiens qui font miauler les chats.
Qui ne peut pas dormir, trouve son lit mal fait.
Lorsque l'on tombe, ce n'est pas le pied qui a tort.
Qui bat les buissons fait sortir les couleuvres.
N'attends pas des autres ce que tu ne veux pas leur promettre.
Quand le peigne est trop fin, il arrache les cheveux.
Ce n'est pas faute de voir loin que l'on tombe.
Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits.
Qui suit le villageois, ira au village.
Le boeuf mange la paille, et la souris le blé.
Oiseau qui chante n'a pas soif
Agneau qui bêle veut téter.
Il n'est si bon miroir que plus belle que soi.
Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Gagner un procès, c'est acquérir une poule en perdant une vache.
Les nuages passent mais la pluie reste.
Qui voit l'orage dans les nuées, ne sera pas mouillé.
Qui a dix lieues à faire doit compter neuf pour la moitié.
Vent arrière et beau temps, rapprochent les écueils.
Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines.
Les plats du premier service sont toujours les plus chauds.
Fleuve paisible, rives fleuries.
Chien au chenil aboie à ses puces,
Chien qui chasse ne les sent pas.
Coeur gâté, bouche puante.
Le pied de la lampe est le moins éclairé.
Peu de paroles, peu d'affaires.
Qui a les main gelées, ne trouve pas l'écuelle trop chaude.
Qui donne du mauvais vin à ses hôtes,
Ne bois chez eux que du thé.
Qui se laisse donner, n'est pas bon à prendre.
La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.
Quand tout le monde a dîné,
Il n'y a plus de différence que dans les écots.
La porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte.
Qui élargit son coeur, rétrécit sa bouche.
Que de bons jours qui n'ont pas de bons soirs !
Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.
A femme hargneuse, mari brutal.
La gravité n'est que l'écorce de la sagesse,
Mais elle la conserve.
Qui boit sans soif fera diète malgré son appétit.
Dès qu'il s'agit d'argent ou de compte,
Finissez tout ou vous ne finirez rien.
Qui ne sait par où il est venu,
Ne saura par où s'en aller.
Qui bat le chien doit songer au maître.
Chaumière où l'on rit, vaut mieux que palais où l'on pleure.
Il n'y a point de soleil pour les aveugles, ni de tonnerre pour les sourds,
S'ils ne veulent pas croire les autres.
Chien qui relève la queue, méprise son ennemi
Tigre qui la baisse va le dévorer.
Plus le piédestal est beau, plus la statue doit l'être.
Mieux vaut mécontenter par cent refus,
Que de manquer une seule promesse.
Les réflexions qui descendent dans le coeur,
Mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde.
Quel est l'homme le plus insupportable ?
Celui qu'on a offensé et à qui l'on ne peut rien reprocher.
Le matin pluie et boue,
Le soir vent et poussière, demain chaud,
Voilà comme on voyage, même sans sortir de chez soi.
Mieux vaut essuyer la larme du paysan,
Que d'obtenir cent sourires du ministre.
Il n'y a de tache qu'en un endroit, et tout l'habit est gâté.
Il n'est de métal si dur que le feu n'amollisse,
Ni affaire si mauvaise que l'argent n'accommode.
C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.
La mémoire peut contrefaire l'esprit, mais non le suppléer :
Mille souvenirs ne donnent pas une pensée.
La mère la plus heur
La science est toujours utile,
On ne perd pas le temps employé à l'acquérir.
Les siècles où l'on a nié le plus de vérité,
Sont ceux où l'on a rêvé le plus de fables.
Si la cuisine n'est pas un art dans les campagnes,
La pharmacie n'y est pas une science.
Nul n'a si peur des revenants que qui ne croit pas aux esprits.
Plus le méchant est riche et honoré,
Plus l'extinction de sa race est assurée.
Plus les repentirs sont prompts,
Plus ils en épargnent d'inutiles.
Il en est du génie, du talent et de la science comme de la vertu:
Plus ils attirent les regards, plus ils menacent ruine.
Qui se craint lui-même,
N'a plus rien a craindre.
L'usage du monde conduit à la défiance,
La défiance mène aux soupçons,
Les soupçons mènent à la finesse,
La finesse à la méchanceté,
Et la méchanceté à tout.
Il faut être bien sage ou bien borné,
Pour ne rien changer à ses pensées.
La lance la plus émoussée, est celle dont la poignée est rompue.
Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.
Les âmes peuvent être plus nobles que le sang;
Témoin l'esclave qui disait:
"J'étoufferais mon fils sur le champ,"
"Si je soupçonnais qu'il dût ressembler à mon maître un instant".
Qui s'endort en médi,
Se réveille calomnié.
Il faut croire ses domestiques, et ne pas les écouter.
Qui connaît son coeur, se défie de ses yeux.
Qui médit de moi en secret, me craint;
Qui me loue en face me méprise.
Qui est embarrassé de son loisir, est toujours accablé d'affaires.
Les profits injustes sont comme la fausse monnaie;
Plus on en a, plus on risque.
Qui cède le haut du pavé, s'élargit le chemin.
Plus on approche de l'ennemi,
Plus les tigres de cour deviennent agneaux.
Les fautes les mieux reprises, sont celles dont on fait rougir par ses exemples.
Les tombeaux s'ouvrent à chaque instant,
Et se referment pour toujours.
Qui emprunte pour bâtir, bâtit pour vendre.
Qui ment trois fois, n'est pas cru une.
Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli.
Si les princes savaient parler,
Les femmes se taire,
Les courtisans dire ce qu'ils pensent,
Et les domestiques s'effacer,
Tout l'univers serait en paix.
La boue cache un rubis, mais ne le tache pas.
Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.
Nul ne parle si hardiment d'un général qu'un goujat;
Ni d'un sage, qu'un étourdi.
On ne rit jamais si fort, si longtemps et si haut,
Que lorsqu'on veut cacher sa douleur.
C'est véritablement s'enrichir, que de s'ôter ses besoins.
Il faut faire vite ce qui ne presse pas,
Pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
Mieux vaut remplir ses greniers, que ses coffres.
Quand il y a du riz qui moisit dans la cuisine,
Il y a un pauvre qui meurt de faim à la porte.
Mieux vaut ne pas tirer un tigre, que de ne faire que le blesser.
Qu'est-ce qu'un sot qui a fait fortune ?
C'est un pourceau qui ne sait quoi faire de son lard.
Une réponse qui ne résout pas la difficulté,
En fait naître mille autres.
On ne jouit bien de toute sa sensibilité que par un amour innocent.
C'est s'aimer bien peu que de haïr quelqu'un;
Mais c'est haïr tout le monde , que de n'aimer que soi.
Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui;
Mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain.
Ce n'est pas le puits qui est trop profond;
Mais c'est la corde qui est trop courte.
Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons:
Pour un bon, dix mille mauvais.
Le mérite de ceux qui louent, fait le prix des louanges.
C'est se rendre le complice d'une impertinence, que d'en rire.
Qui peut panser sa plaie est à moitié guéri.
Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent.
Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte.
Le secret le mieux gardé est celui qu'on garde pour soi.
Il en est de la cour comme de la mer:
Le vent qu'il fait y décide de tout.
Mieux vaut sauver un mourant que d'enterrer cent morts.
Qui a la vue courte doit regarder de près.
L'on craint d'autant moins les autres,
Qu'on se craint plus soi-même.
Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles,
Un homme studieux dérange sans cesse ses livres.
Qui change de couleur en voyant de l'or,
Changerait de geste s'il n'était pas vu.
Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts.
Il en est des lois comme des digues,
La brèche d'un seul endroit y rend tout le reste presque inutile.
On peut guérir d'un coup d'épée,
Mais guère d'un coup de langue.
La singularité n'est un mérite que pour ceux qui n'en on pas un autre.
Rien ne manque aux funérailles des riches,
Que des gens qui les regrettent.
Quand les chansons donnent de la célébrité,
La vertu n'en donne guère.
On n'a jamais tant besoin de son esprit que lorsqu'on a affaire à un sot.
Rien n'abrége la vie comme les pas perdus,
Les paroles oiseuses et les pensées inutiles.
La vie la plus heureuse finit avant la mort.
La plus courte vie a des siècles de douleur.
Laissez au peuple toute les ignorances qui ne le trompent pas.